Je vous suggere la lecture de cet article de guillaume cannat remarquablement bien ecrit et documenté
Comment trouver le meilleur site d’atterrissage pour Philae ?
http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/11432-gp ... rtie-1.php
dans les grandes ligne : La date retenue à ce jour pour l’atterrissage de Philae est le mardi 11 novembre 2014. pas après car l'activité de la comete va commencer a être plus problématique
la sonde doit s'approcher a moin de 3km du noyau pour effectuer son largage.
l'atterisseur dispose de 60heures d'autonomie su batterie. toute fois il est couvert de panneau solaire. si "on" a de la chance et que ces derniers sont bien orientés la missions durera bcp plus
Si l’activité de 67P le permet, Rosetta devrait être en orbite à une dizaine de km du noyau à la mi-octobre. Étant donné le temps de communication avec la sonde, qui sera alors d’un peu moins d’une demi-heure, la manœuvre de largage sera intégralement programmée et réalisée de façon autonome par Rosetta et Philae.
En chute libre
Le jour venu, Rosetta va se présenter devant le noyau, côté Soleil, et larguer l’atterrisseur Philae de telle sorte que sa vitesse relative sera diminuée par rapport à l’orbiteur et qu’il tombera vers la surface ; le but est de synchroniser parfaitement la séquence pour que Philae touche la surface à une vitesse relative lui permettant de ne pas s’écraser, soit entre 2 et 5,5 km/h

Il faut rappeler enfin que la force d’attraction du noyau est tellement faible – 1/100 000e de l’attraction à la surface de la Terre – que le risque de rebond n’est pas négligeable. Les 3 « jambes » de Philae vont donc amortir l’impact, 3 grandes vis intégrées dans les pieds vont se cheviller dans le sol et un petit propulseur à gaz va se déclencher sur la partie supérieure de l’atterrisseur pour le plaquer à la surface pendant qu’un double harponnage l’ancrera solidement, si la nature du sol le permet.
La zone d’atterrissage de Philae doit se situer dans une portion du noyau bénéficiant d’un ensoleillement suffisant pour recharger la batterie secondaire de Philae, mais offrant également une période nocturne, car certains instruments doivent observer l’amplitude thermique jour-nuit, c’est-à-dire voir comment le Soleil chauffe la surface et la température varie.
Il faut également que Philae soit posé avec une inclinaison maximale d’une trentaine de degrés par rapport à la verticale du site d’atterrissage. Attention, la forme très particulière du noyau implique que la verticale d’un lieu, telle que l’indiquerait un fil à plomb, n’est pas nécessairement perpendiculaire à la surface !
Il faut aussi que l’horizon de Philae soit largement dégagé pour qu’il puisse communiquer de façon optimale avec Rosetta qui transmet ses données vers la Terre.