Les cartes de pollution lumineuse AVEX de la France 2021-2022
Pour information, il existe une version 2023 qui prend en compte une réduction significative de la pollution lumineuse dans un contexte de crise énergétique.
Vous pouvez voir les cartes sur cette page
Introduction
Il s’agit de la 9ᵉ version.
La résolution est de 10m/ pixel Ces cartes ne concernent que la France avec la Corse.
Voici un comparatif des cartes de la génération précédente avec la nouvelle
Pour l’Europe (résolution de 80m au mieux) voir ici
Rappel légal : il est strictement interdit de télécharger et d’utiliser ses cartes dans un cadre professionnel ; cela comprend sans s’y limiter : les bureaux d’études, les entreprises, les fondations, les associations, les communes, les communautés de communes, les services cartographiques, les SIG. Si vous souhaitez utiliser ces cartes dans les cadres professionnel et légal, merci de me contacter directement à ftapissier@gmail.com / 07 89 22 72 86
Points d’attention
La carte n’est valable que pour un cône zénithal de 50° (c’est-à-dire par rapport à la verticale d’un lieu donné), et ne rend pas compte des effets de la pollution lumineuse à l’horizon. Pour considérer les valeurs indiquées sur la carte, il est entendu que l’observateur ne doit pas se trouver directement exposé lui-même à une source de lumière directe, et qu’il se trouve depuis vingt minutes — au moins- à l’abri de toute source de lumière directe.
L’exactitude des données n’est pas garantie : les valeurs sont indicatives et obtenues par le calcul, affinées par des mesures au sol et depuis l’espace localisées et non généralisées. Des phénomènes très localisés, comme l’éclairage de monuments ou d’édifices publics, ou au contraire l’extinction des luminaires passé une certaine heure, peuvent fausser localement les données. Ces cartes rendent compte de la pollution lumineuse pour 21 h, l’hiver, avec un taux moyen d’humidité de 96%. L’humidité joue un rôle dans la diffusion de la pollution lumineuse, plus c’est humide, plus ça diffuse.
Les zones aquatiques ne sont pas à prendre en considération : la propagation des halos lumineux a été volontairement fortement atténuée au-dessus des mers, et ce, dans un souci de clarté.
Ces cartes rendent compte des zones urbaines, ZA, ZI, zones pavillonnaires, ports, aéroports, certains aérodromes, grosses autoroutes et certaines superstructures (grosses centrales nucléaires notamment).
L’altitude joue également un rôle majeur sur la propagation de la pollution lumineuse : plus l’observateur est situé en hauteur, moins la diffusion de la lumière est importante. Ainsi, une ville située en contrebas d’un point d’observation établi 1000m plus haut affecte beaucoup moins la qualité du ciel que si l’observateur est au même niveau que la source de pollution. Les effets de l’altitude sont semi-logarithmiques : à ce titre, les mille premiers mètres sont un facteur déterminant sur la qualité de l’air.
La résolution de ces cartes est sans précédent, l’image finale fait 13.2 giga pixel : mon pc a beaucoup souffert pendant les calculs.
Résolution nominale : 1pixel = 10m
L’ouverture et la sauvegarde du fichier durait jusqu’à 10 heures. (411 giga compressé) Les détails de cette version permettent d’affiner très précisément la recherche d’un terrain adapté. En Utilisant le fichier Google Earth (recommandé) vous pouvez définir avec une bonne précision les caractéristiques environnementales
de votre futur site d’observation.
Comme d’habitude les cartes sont élaborées dans la logique du pire.
Prédire le pire pour garantir le meilleur.
Un site aura pour pollution lumineuse la valeur indiquée sur la carte … ou mieux,
selon que les villages environnants éteignent leur lumière passé une certaine heure.
Vous pouvez considérer qu’elles rendent compte avec une bonne précision des conditions d’observation un soir d’hiver vers 22h00, donc avant que les premières extinctions interviennent.
Elles sont élaborées à partir de données satellites qui rendent compte du taux d’artificialisation des sols, qu’un algorithme de mon cru transforme en taux de pollution lumineuse. Ces satellites, pour faire simple, considèrent que plus un sol est chaud, plus il est artificiel. En effet, la minéralité des sols restitue plus de chaleur qu’un champ ou une forêt. Grâce à de puissants processus et calculs, il est ensuite possible de discriminer toute sorte de type de sol. Bien sûr, et comme d’habitude, l’altimétrie pondère la propagation de la PL.
Plus on est haut moins la PL est impactante
Les routes de plus de 10m de large sont considérées comme des émetteurs de PL : le trafic automobile génère de la pollution lumineuse
Pour le moment seules les cartes google earth sont disponibles. Je travaille aux versions sodium et astrophoto, mais elles ne seront dispo en janvier 2021
Cartes Classique (880 mo)
Pour le moment seul ce modèle est disponible
l’opacité est réglé sur 50%
il faut télécharger et installer google earth (gratuit) pour pouvoir les utiliser : https://www.google.fr/earth/download/gep/agree.html
france-2021-classique3
attention le fichier final est une pyramide de tuile dont la base fait 15gigapixel. au final chaque tuile fait 1024*1024 pixel de large, cela produit un fichier final de 44.000 tuiles
le pc anciens pourraient rencontrer des lenteurs ou des difficultés d’affichage
Carte de pollution lumineuse Sodium
Pour le grand public les cartes de pollution lumineuse classique ne sont pas forcément facile à appréhender, aussi j’ai créé une version dite « sodium » qui simule la vision naturelle.
Pas forcement utile pour les astronomes, elles trouvent leur utilité dans la communication vers le grand public
Carte de pollution lumineuse Sodium en téléchargement ( 700mo)
Toute fois si vous souhaitez en faire une publication papier, électronique (internet, messagerie ou autre), multimédia ou télévisuelle, ces cartes ne sont pas libres de droits.
Seule leur consultation est gratuite.
Merci de contacter Frédéric Tapissier ( ftapissier @ gmail.com ) pour un devis personnalisé